Prions pour veiller à l’unité en aimant Dieu en premier
La fin du règne de Salomon fut marquée par l’émergence d’une multiplicité de cultes idolâtres, et cela à cause de ses nombreuses femmes venues des pays voisins. Cette idolâtrie eut pour conséquence d’amener la désagrégation de l’unité nationale.
À la mort de Salomon, son fils Roboam fut appelé à lui succéder. Alors que les anciens lui conseillèrent de diminuer les impôts, Roboam choisit d’écouter les "jeunes loups" de sa génération, et promit d’augmenter encore plus les impôts.
La dureté de Roboam excéda le peuple, et Israël se choisit un roi parmi les opposants de Salomon. Jéroboam devint roi de dix tribus et Roboam fut roi sur deux tribus (Juda et Benjamin). L’unité nationale fut détruite !
Cette histoire racontée dans le premier livre des Rois aux chapitres 11 et 12, met en évidence deux causes essentielles de la destruction de l’unité du peuple.
Premièrement, un monarque qui introduit l’idolâtrie dans son royaume !
Deuxièmement, l’attitude d’un jeune roi qui va, par sa dureté, favoriser le regroupement des mécontents autour d’un ancien opposant à son père.
Il y aurait beaucoup à dire sur les comportements et attitudes de Salomon sur la fin de son règne. Cet homme rempli de sagesse, ayant bien débuté son mandat royal, va tristement finir sa vie, préparant ainsi le terreau sur lequel germera la division.
Je voudrais également souligner l’attitude dure de Roboam qui va sceller la division.
L’idolâtrie, et la dureté de cœur, sont des facteurs de division.
Alors que Dieu demande à son peuple d’avoir de la bonté et de la miséricorde, ils refusent de l’écouter, et ils rendent leur cœur dur (Zacharie 7:9-12), ce qui amène dispersion et solitude.
"Seigneur, alors que l’idolâtrie et la dureté sont sources de division, donne-nous de te mettre toujours à la première place, et d’éviter de tomber dans le piège de la dureté. Que nous sachions exercer la miséricorde et la compassion ! Nous prions pour la miséricorde triomphe du jugement ! Au nom de Jésus, amen !"
Avec amour,
Paul Calzada
